Mon premier souci est de servir la musique. Tout comme les musiciens, j’interprète, je recrée sans cesse autrement un discours. Mais celui-ci doit rester humble devant son objet. C’est pourquoi j’ai choisi l’exercice libéral, et la campagne. J’aime y travailler en musique, toujours, et surtout au calme, élément primordial pour traverser sans cesse ce lieu inquiétant qui est le royaume de l’idée pure, d’où les mots sont bannis.
Ce cadre de travail, la liberté, et surtout la passion qui est mon énergie, font de moi un artisan serein.
L’harmonie est aussi au cœur de mon travail. Tout comme le respect constant de la tonalité, du phrasé et des articulations. Délicates transmutations...