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Portraits de Stendhal
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Portraits de Stendhal
Gallimard, 2008, 220 pages.
ISBN : 978-2-07-012000-0
Prix : 18,50 euros.

 

Le Prière d'insérer :

"À partir de 1832, Beyle consigne la date à laquelle il met son premier pantalon blanc de l'année : souvent, c'est dès le 1er mai, jour de la fête du roi, et quand ce n'est pas avant le 28 juin – jour de l'Absinthe –, il juge que l'année est froide. Pendant des semaines, la boue ne souille pas le casimir du pantalon, qui ne risque d'être taché que si, dans le feu d'une conversation, on renverse une tasse de café à la panera. Le pantalon blanc est le signal du bonheur.
A-t-on conscience, emporté dans le flux des jours, du moment où l'on bascule des premières aux dernières fois : première soirée à l'Opéra, première bataille, premières amours, dernier amour, dernier pantalon blanc, dernière page, dernier mot, et certaines premières fois qui sont déjà des dernières, premières lunettes, première attaque, première chute dans le feu ?"

L'accueil de la presse :

"À bon entendeur… Une fois n’est pas coutume : en lisant Portraits de Stendhal, les chasseurs de bonheur aimeront mieux la prise que la chasse."
Rémi Soulié, L'Homme nouveau, 15 mars 2008.

"Une série de vignettes délicieuses"
Alain Favarger, La Liberté (Fribourg), 22 mars 2008.

"Au-delà des clichés et de l’événementiel, Thierry Laget, dans ses Portraits de Stendhal, écrit une curieuse vie de Stendhal, qui procède par touches légères, mais parvient à nous le rendre étonnamment vivant et présent. […] Il y a du Nathalie Sarraute en train d’écrire Enfance, dans la façon dont Thierry Laget évoque la vie de Stendhal. Comme elle, il refuse la temporalité trop linéaire. […] C’est à une rêverie plaisante que nous convie la lecture de ce beau livre, à une flânerie heureuse et de bonne compagnie."
Amélie Le Cozannet, Les Lettres françaises, avril 2008.

"L'auteur choisit de ne retenir de la vie de Stendhal que cinquante-trois journées qu'il raconte avec grâce. […] Cette présentation très originale fait revivre Stendhal dans ses déplacements comme si nous étions son compagnon de voyages. La chronologie bousculée crée une impression de kaléidoscope."
Bernard Morlino, Le Figaro littéraire, 17 avril 2008.

 

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